Quand les demandes s’accumulent, commence par évaluer ce qui est vraiment prioritaire. La matrice d’Eisenhower est un outil efficace pour gérer les priorités : elle te permet de distinguer l’urgent de l’important et d’identifier les tâches qui nécessitent ton attention immédiate de celles que tu pourrais reporter ou déléguer.
Si une tâche n’apporte pas de valeur ajoutée ou ne fait pas partie de tes objectifs, pense à la repousser ou à la déléguer. C’est un réflexe à cultiver pour concentrer ton énergie sur les actions qui comptent vraiment. Prendre du recul et te poser la question « cette tâche est-elle essentielle pour mes objectifs ? » t’aidera à éviter la dispersion et à garder ton énergie pour ce qui fait la différence.
Savoir où poser tes limites est crucial. Identifie tes horaires de travail, tes moments de pause, et les périodes où tu es le plus productif. Ce sont tes bornes, comme dans une course, et elles t’aident à éviter la surcharge.
Pour poser ces limites de manière assertive, la Communication Non Violente (CNV) est une technique qui se base sur quatre étapes pour s’exprimer sans conflit :
« Quand je reçois de nouvelles demandes alors que ma charge de travail est déjà élevée, je ressens de la pression. J’ai besoin de pouvoir me concentrer sur mes priorités actuelles pour fournir un travail de qualité. Serait-il possible de revoir ensemble les priorités ou de reporter cette demande ? »
Le feedback est comme un bon coaching : il permet de renforcer les points forts et d’ajuster les actions quand c’est nécessaire. La méthode DESC est idéale pour un feedback constructif, particulièrement si tu souhaites poser une limite ou exprimer un besoin.
→ Exemple de feedback DESC pour refuser une nouvelle tâche :
« Je comprends l’importance de cette demande (décrire). Cependant, je sens que j’ai atteint ma capacité maximale cette semaine (exprimer). Est-ce possible de revoir la priorisation de mes tâches ou de me donner un délai supplémentaire (spécifier) ? Cela me permettrait de rester concentré et de maintenir une qualité de travail optimale (conséquences). »
Organise des points hebdomadaires ou des réunions d’alignement pour discuter de la charge de travail et des priorités. Ces moments permettent de clarifier les attentes de chacun, d’ajuster si besoin, et de renforcer une écoute mutuelle. Ces rituels collectifs assurent que les besoins de tous sont pris en compte, tout en apportant un espace de dialogue sur la répartition des tâches et des projets.
Dans une culture de soutien, chacun doit se sentir libre de demander de l’aide sans crainte de jugement. Si tu te sens submergé, exprime tes besoins de manière transparente pour que ton équipe ou ton manager puisse intervenir. Cette transparence n’est pas une faiblesse ; elle est la preuve d’une bonne gestion personnelle et permet d’assurer que chacun avance sans s’épuiser.
Encourager un climat de soutien, c’est aussi être présent pour les autres. Quand un collègue rencontre des difficultés, offre ton aide ou ton écoute. La cohésion d’équipe est renforcée lorsque chacun se sent libre de partager ses défis, et cela contribue à l’esprit de solidarité qui caractérise Decathlon.
En définitive, dire non, c’est savoir se préserver pour durer dans la course. Avec des outils comme la CNV et le feedback, tu peux exprimer tes besoins de manière constructive et garder l’équilibre entre service et bien-être personnel. En cultivant une culture de soutien et en priorisant ce qui compte vraiment, tu te donnes les moyens de réussir sur le long terme tout en respectant les valeurs qui font la force de l’équipe Decathlon. Rappelle-toi : il n’y a pas de performance sans équilibre !